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13 Alexisbad, y passe, ce me semble, plus vite que partout ailleurs. y On se lève de table, et la société disparaît, en partie pour prendre quelques moments de repos. Suivent les courses: les uns les lbnt à pied, dans les environs les plus proches; les autres en voitures ou à cheval, dans les parties plus éloignées, telles que le Müdchensprung, le Fal- kenstein, les ruines du vieux château d Anh ait, le Meiseberg, le Stubcnberg, Balleustedt etc., endroits délicieux, que je me réserve de Vous dépeindre, ma chère amie, mais qui, offrant des tableaux dignes d’être tracés de main de maître, ne sauraient être crayonnés qu’en con tours légers; heureuse, si du moins je parviens à exciter en Vous l’envie de venir Vous-même, et au plus tôt, faire la connaissance d’un pays, que je me plais de nommer mon Eldorado, et auquel, je pense, Vous ne donnerez pas un autre nom, lorsque Vous l’aurez connu. Les promenades et les courses ont fait déserter le vallon : il n’y a que les personnes, à qui toute fatigue est interdite, qu’on voit ça et là, s’efforçant de passer leur journée aussi agréablement, que leur faiblesse physique le leur permet. La lecture, la musique, le jeu, une petite promenade dans le vallon même, voilà de quoi amuser les malades et les con valescents. Le jour est sur son déclin, le soleil s’est éclipsé pour le vallon et vient de disparaître derrière les montagnes, dont il dore les cimes;