Volltext Seite (XML)
bêtes féroces qui alors peuplaient ces contrées, mais surtout pour préparer et entretenir un grand feu ainsi que des brandons que les païens avaient coutume de tenir à la main en dansant autour de l’autel des holocaustes. Les balais leur étaient nécessaires pour déblayer la place de leurs sacrifices de la neige qui n’était point fondue encore sur le Brocken le 1er de Mai, jour solennel pour les païens de ces tems qui le célébraient comme le retour de la belle saison. L’usage d’orner les maisons et les églises de rameaux et de fleurs et d’allumer un grand feu à Pentecôte, usage introduit dans presque toute l’Allemagne, mais particulièrement dans le pays du llarz, est une coutume très-antique et tire son origine du paganisme. Le célèbre Walter Scott dans son roman l'Antiquaire raconte à' sa manière ingénieuse l’aventure suivante qui, dit la fable, s’est passée dans le Harz. Le Blocksberg est le théâtre privilégié des contes, où figurent des sorcières, des démons et des apparitions. La plupart des habitants du pays du llarz étant bûcherons ou mineurs, le genre de leurs occupations les rend plus acces sibles aux superstitions vulgaires, et ils at tribuent souvent au pouvoir de la magie ou à l’intervention des esprits les phénomènes naturels qui frappent leurs yeux dans la solitude de leurs bois, ou dans la profondeur des mines qu’ils exploitent. Parmi les différentes fables qui courent dans ce pays, la plus répandue est , 11