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6 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. Gr. v. membre de l’Institut, président de cette section, qui ont bien voulu ~ nous aider de leurs souvenirs, nous espéi’ons avoir signalé du moins les faits les plus saillants mis en évidence par l’Exposition. L’un des principaux, au milieu du développement considérable de l’industrie minérale dans toutes les régions du globe, est la place importante qu’ont su conquérir, en quelques années, les colonies australiennes, et l’influence économique qu’elles ont exercée, du moins pour certains métaux : l’Australie du Sud pour le cuivre, la Nouvelle-Galles du Sud pour l’étain, et notre colonie Néo-Calé donienne pour le nickel. L’importance relative que tend à prendre ce dernier métal était surtout nettement accentuée, et nous y re viendrons avec détail, ainsi que sur les remarquables progrès réa lisés dans sa métallurgie; mais nous avons cru devoir signaler dès maintenant ces quelques points, comme nous ayant particulière ment frappé. I COMBUSTIBLES MINÉRAUX. Les diverses nations qui figuraient à l’Exposition de 1878 y étaient fort inégalement représentées sous le rapport de leurs richesses en combustibles minéraux. Tandis que dans certains pays, cbmme la Belgique, presque toutes les exploitations impor tantes avaient tenu à honneur d’envoyer à Paris des séries com plètes de leurs produits, accompagnées de cartes, plans et coupes montrant l’allure des couches et le développement des travaux, dans d’autres l’industrie houillère s’était complètement abstenue ou ne s’était manifestée que par la présence de quelques blocs de charbon, sans aucune indication sur l’étendue des gîtes ni sur la puissance d’extraction. Le charbon est, il faut le reconnaître, une des matières qui se prête le moins par elle-même à figurer dans une exposition : sans parler même des inétaux, qui révèlent aux yeux les progrès de l’industrie qui leur a donné naissance, il est certain qu’un bloc de minerai peut intéresser à lui seul, par sa nature, par sa pureté, et que, à défaut d’autre renseignement, on pourra presque toujours trouver quelque intérêt à rapprocher, à