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ZWEITES ABONNEMENT-KONZERT IM SAALE DES GEWANDHAUSES ZU LEIPZIG DONNERSTAG, DEN 19. OKTOBER 1911. Leitung: Professor Arthur Nikisch. ERSTER TEIL. Ouvertüre zu »Alceste« von Chr. W. Gluck. (Mit Schluß von F. Wein gartner.) Rezitativ und Arie aus »Alceste« von Chr. W. Gluck, gesungen von Frau Marie Louise Debogis. Rezitativ. Oü suis-je? O malheureuse Alceste! Voilä donc le secours que j’attendais de vous, Dieux puissants! Cher dpoux, tu vas perdre la vie; Sans espoir eile t’est ravie, Si quelqu’autre pour toi ne se livre ä la mort. II n'est plus pour moi d’espörance! Tout fuit, tout m’abandonne ä mon funeste De l’amitiö, de la reconnaissance [sort. J’espörerais en vain un si penible effort. Ah! l’amour seul en est capable! Cher dpoux, tu vivras, tu me devras le jour, Ce jour dont te privait la Parque impitoyable, Te sera rendu par l’amour. Arie. Non! ce n’est pas un sacrifice! Eh! pourrais-je vivre sans toi, Sans toi, eher Admete? Ah! pour moi la vie est un affreux supplice! Effort cruel! ö d^sespoir! II faut donc renoncer, eher objet de ma flamme, Renoncer pour jamais ä regner dans ton äme, Au plaisir de t’aimer, au bonheur de te voir, Non! ce n’est point un sacrifice! Eh! pourrais-je vivre sans toi . . . O mes enfants! 6 regrets superflus! Objets si chers ä ma tendresse extreme, Images d’un öpoux que j’adore, qui m’aime, O mes fils! mes chers fils, je ne vous verrai Non! ce n’est point un sacrifice! [plus! Eh! pourrais-je vivre sans toi? Sans toi, eher Admete, Ah! pour moi la vie est un affreux supplice! Konzert für Klavier (Amoll, Op. von Fräulein Paula Hegner. Allegro affettuoso — Intermezzo: Gesänge mit Orchesterbegleitung, a) L’Absence Reviens, reviens, ma bien-aimöe! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermee, Loin de ton sourire vermeil. Entre nos coeurs quelle distance! Tant d’espace entre nos baisers! 54) von R. Schumann, vorgetragen Andantino grazioso — Allegro vivace. vorgetragen von Frau Debogis. H. Berlioz. O sort amer! O dure absence! O grands d&irs inapaisös! D’ici lä-bas que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes A lasser le pied des chevaux! Th. Gautier.