TRAGEDIE. ij Maiftrc enfin de fon fort.... Mais le voicy luy- mefme. SCENE III. I OLE, PHILOC TETE. ÆGLE'. Philoctete. Princette > les deftins fe declarentpour nous Dejanire en ces lieux vient trouver fon époux.! Le fang qui pour moy l’interefle L’obligera de fervir ma tendrefle. A Icide par Tes foins propice à nies foûpirs « Par un heureux Hymen comblera mes defirs, Ce Héros vous rendra la Paix 8c voftre Empire.' I o L E. C’eft à ce bien feul que j’afpire, Moins pour tenir encor mes Peuples fous ma loy Que pour vous voir for le trône avec moy. Philoctete. Quel foin, quel important fervicc Peut m’acquitter jamais de ce que je vous doy ! I O L E Je ne veux pour tout iâcrifice Qu un tendre amour, qu’une confiante foy. Philoctete. Ah ! croycz.-en le ferment quej’en fais Mon ardeur eft pure 8c fidclle Et ne mourrajamais. I O L E. Non,» rien ne peut éteindre déformais Une flame fi belle Elle eft pure 8c fidelle, Et ne mourra jamais. A 6 Iolb