io A L C I D E, Cependant au milieu de ces trilles objets > Par une plus prompte deffaite, Je fuis foûmife aux loix d’un plus puiflant vain queur, Et l’amour a fiirpris mon coeur Avec lestraitsde Philoftete. Je dois le falut de mes jouis A l’ardeur dont ce Dieu m’anime, Sans ce favorable fecours De mes douleurs j’eufTe ellé la vi£lime. SCENE II. IOLE, ÆGLE', Æ G L E'. Pour me cacher vos maux fuyez-vous ma pre- fenec? M’enviez-vous le bien de meplaindrcavec vous} I o L E. L’amitié que le fang a fait naître entre nous, En doitbannir un foupçon qui l’offence. Chere Ægléjufques à ce jour Mon cœur pour vous fut toujours fans miflere, Vous fçavez mes malheurs, vous frayez mon amour Quel fecret aurois je a vous foire 1 Æ g t. e'. La perte d’Euritus dont vous tenez le jour Sous un joug étranger fait gémir l’Æcalie. I O L E. Ne verray-je jamais fa grandeur reflablie? Ne verray-je j amais couronner mon amour ? Le Ciel permettra-t’il que le Prince qucj’ayme Maifite