je L E SERPENT PYTHON. PROLOGUE. -r F fnjet de te Prologue efi pris du premier Livre & de lsla huitième Fable des Metamorphofts } où Ovide dé crit la naiffance ér 1* mort dn monfirneux Seront Py thon , que le Soleil fit naifre par fa chaleur du limon bourbeux qui efioit refié fur la terre après le Déluge 9 & qui devint un Monfirefi terrible , qu'Apollon luj-mefae fut obligé de le détruire. Le fens allégorique de ce fujet cfi fi clair , qtCil efi inu tile de F expliquer. Il fujfit des dire que LE R OTs’efi mis an dejjits des louanges ordinaires , & que pour former quelque idée de la grandeur & de F éclat de fa Gloire ,H afalu s J élever jnjqnes à la Divinité mefme de la lumière » qui efi le Qorps de fa Devife. * Le Thcatre s*ouvre & reprefente une Campagne où Fort découvre des Hameaux des deux cofie ;; , & un Marais dans le fond; le fiel fait voir une Aurore éclatante, qui efi fuivie du lever du Soleil, dont le Globe brillant s'élève fur Fhorifon, dans le temps que les Xnfirumens achèvent de jouer F Ouverture» * Le Theacre eft une Campagne» avec un Marais dans le fond. P A LE'S Déejfe des Pafieurs , & ijiïleliffe Divinité des Forefis & des Montagnes » fortent des deux cofiez du Theatrt, ô* appellent les Troupes Champefires qui ont ac- soûtumé de les jîtivre% 1