2i ROLAND, ACTE IL cla: , Le Theatre change, & reprefente la Fontaine en- » n i chantée de V Amour, au milieu d'une Ferejl. OU! SCENE PREMIERE. , ANGELIQUE, TE MIRE, SUITE. QU , D’A N G E L I QU E. T E M I R E. U n charme dangereux dans ces Bois vous attire, Il faut en détourner vos pas. «lot L’Amourregne en ces lieux, évitez les appas. Heureux qui peut fuir fon Empire ! A N G E L t Q_U E. ~’ e Je porte au fond du cœur monfunefle martire. I e I Helas ! où puis-je aller? où puis-je fuir ? helas! Par Où l’Amour ne me fuive pas ? Ah! j’aybanny Medor,matrifteiïecftmortelle ^ Que ne le prclïbis-tu de me defobe'ir ? 1 T E M I R E. Je devoisvous eftre fidelle. A N G E L 1 Q_U E. Pour empefeher ma mort n’oiois tu metrahir? O fidélité trop cruelle'. Le trouble de mon cœur ne peut plus fe calmer, Non, jen’efpereplusderemedeà mes peines. Merlin, dans ces Forefts enchanta deux Fontai nes Dont l’une fait haïr 8c l’autre fait aimer. C’eft