68 M E D E' E. La perte de Medée eft deuë à mon amour. Quel fupplice aiïez grand peut expier l’offenfe? Mais par quel effet de l'on art SCENE VIII. MED E'E, J A S O N M e d t’B > tn l’air fur rm Dragon. C’Eft peu, pour contenter la douleur qui te prefTc, D’avoir à vanger 13 Princeffe ; Vange encor tes Enfans; ce funefte poignard Les a ravis a tatendrefTc. J A S O N. Ah barbare! M E d e' e. Infidelle! après ta trahifon , Ay-ie dû voir mes fils dans les fils de Jafon? J A S O N. Ne crois pas échapper au tranfportqui m’anime, Pour te punir j’tray jufqu’aux Enfers. M e d e'z. Ton defelpoir clioifit mal fa viftime. Que pourra-t-il, puifque les airs Sont pourmoy des chemins ouverts? J A S O N. Ah 1 le Ciel qui toujours protégea l’innocence.... M E-