S o M E D E' E. Mon amour s’en doit alarmer. J * s o- s. Cette crainte eft injufte ; un éclatant mérité : l’eut trop fur les grands coeurs pour ne pas l’efti- f mer. O R O N T E. Quand fur un eipoir légitimé On peut fe flatter d’eftre heureux , Pour iatisfâirc un cœur bien amoureux,' I Eft-cc aifez que de l’cftime ï I I J A 5 O N. Avec un tel fecours, fi vos feux font confiai» i Aimez, on obtient tout du temps, I O R O N T E. I Non. non, dans fa froideur extrême Je vois le refus de ion cœur: Quelque Rival Ce cache, elle cft aimée, elle» aime j Je pourray découvrir ce trop heureux Vainqueur Et monbras difputant cette noble viéloire, Fera voir qui de nous en mérité la gloire. J A S O H. L’Amour promet iourent plus qu’il ne peut tenir. O R 0 N T E. Jugez mieux d’un Amant que le mépris outrage * S’ilforme une entreprife, ilfjait la foûtenir.