1 ' M E D E' E, M E D E'E. j’; Helas! pendant ce temps , je connois ma foi- O bielle, s ’ Quels ennuis vous me coûterez ! Je tâche a vaincre les alarmes A Que me caufe un foupqon jaloux ; J ( Mais enfin malgré moy je fens couler mes lar mes. t Ingrat> m'abandonnerez-vous? J A S O N. S’il faut de tout mon fang racheter voftre vie, J e fuis tout preft à le donner - J 1 Partager les malheurs dont elle cft pourfuivie, c Eft-ce là vous abandonner ? M e o E E. Rien ne m’eft plus doux que de croire Tout l’amour que vous me jurez j Il fait mon bonheur & ma gloire, Maisje parts, Sc vous demeurez, J A S O N. Je demeure, il eft vray, mais quand on nous / feparc Vous n’avez rienà redouter 5 j Partez, les vains efforts que l’Ennemi prépare Ne pourront long-temps m’arrefter. M B d b' E. Il faut donc me réfoudre à ce départ funefte. Soutenez une guerre oû vous ferez vainqueur j . Mais confervez-moy voftre cœur, C’eft l’unique bien qui me refte. , Je ne m’en répens point} pour m’attachera vous J J’ay