2z LES AMOURS DE MOMUS. Si l’Amour eft un mal, fi grand, fi dangereu) Pouvcz-vous bien m’aimer & fouhaitter quej’» ' me? P A L E’ M O N. •Vous bravez ma douleur} en vain je luis vos pi Inhumaine ! M e’l 1 T T B, Eipercz. P A L e’m O N. Ciel! feroit-ilpofiîble? Ah! fi je me flattois de vous rendre fenfible, Que mes peines auroient d’appas ! 1 M e’ h I T. T B. j Ne perdez jamais l’efperance : Après les maux, lesplaifirs ont leur touri J A la fin mon indifférence Poura laffer voftre confiance. A la fin mon indifférence J Finira voftre amour. j SCENE TROISI E’M f PAL E’M O N fetil. ' Quel prix d’une ardeur trop fidelle! Vous qui n’aimez jamais, que vous eftesheureu l’Objet qui méprife mes vœux, ' M'accable des rigueurs d’une haine cruelle, Et cependant, brûlé de mille feux ; Mon cœur jure en fecret de n’aimerjamais qu’* le, 1 Et fcmble en eftre encor cent fois plus amoureu Qü