BALLET. 21 ACTE SECOND. Le Thtatre reprefente le Palais â’Hébe'. SCENE PREMIERE. * ME'LITTE feule. T"\ouce tranquillité que vous eftes charmante ! Peut-on joiiir (ans vous d’une vie innocente? Vous eftes le feul bien, digne de nos defirs ; Amants ! ne vantez plus vos eiperaaces vaincs, L’Amour vend bien cher tes plaifirs. S il faut pour les goûter que l’on porte des chaî nes. SCENE SECONDE. M E’ L I T T E, PALE'MON, P A L ■ M O N. Malgré voftre injufte froideur, Ingratte. connoiflez l’excès de mon ardeur ! Voftre fierté n’a pû rallentir ma tendrefte ;. Ah! quand l’Amour me force à vousfuivre en tous lieux s N’infultez point à ma foiblefte, Et reipedlez du moins > l’ouvrage de vos yeux. M E t I T T E. V ous vous plaignezi mille Amants font de même. ^ on ne voit que malheurs dans l’Empire amou reux $ Si