iz LES AMOURS DE MOMUS. M O M U 5. Momus eft-il fait pour airacrï Et trouy c-t-il quelqu’un aimable î Pa * C O M O S, Un cœur qui femble eftre indomptable, Toft, ou tard par l’Amour fe laiflc defarmcr ; Il n’eft rien de plus redoutable Oi Qu’un enncmy qui fçait charmer. H] M Q m u s. ' L’Amour cft moins fort qu’on ne penfe, On peut mépriferfesardeurs: Ui Mais la foiblefle de nos cœurs Fait la grandeur de fa puifiance. C o m u s. Pans les Jardins d’Hébé l’on vous voit chaque jour. Momus. Vous m’y voyez; je vous y voy de mêmes Si mes foins ailidus font paroiftre que j’aime, Les voftrcs fervcnt-ils a cacher voftre amour? C o m u s. Ceflez de me faire un My ftere. Parlons avec fincerité. Un jeune Objet a içû me plaire ; Et s’il avoit moins de fierté, J ’avoüerois, pour vous fatisfaire, Que je pourrois bien-toft riiquer ma liberté.... Vous vous troublez.! mon amour vous allarme ». Jefuis.un rival dangereux.... Mais, n’apprehendez rien : Hébe’ feule voüj charme, Et