TRAGEDIE. a 9 Cette Fontaine a nom, la Vérité 4’Amour, On n'en approche plus ; Deux Monftres à l’cn- tour Interdirent l’abord d’une fource fi belle. C e’ l a d o n. Eeonide , je fçay que cet enchantement r. Nuit ou fert a plus d’un Amant. , Voyez, combien il m’efi contraire. Sans ces Monfires pleins de fureur Aftréeauroitpû lire en cette ondefinccre, Ju j Monfinnoceoce & fon erreur. Elle m’auroit trouvé fidelle. L E O N I D E. rcr Vo.us aymés trop une Beauté cruelle> Oubliés-la. Cédés à des tranfports plus doux, Et fongez q.u’en ces lieux il eft une Princcffc Dont les appas &. la tendreffe Sont dignes d’un Amant auffi parlait que vous. Laides la confiance :z Aux heureux Amans. Qi Vous fouffrez mille tourmens. Vous aimés fans efperance. Laiffés la confiance. p Des plaifirs les plus charmans ® Amour icy récompenft De fi juftes changemens. Lailfés la confiance Aux heureux Amans. Céladon. Vous voulez m’engager fous un nouvel empire Et dans mes premiers feux je vcqx perfeverer. ^ Ce n’eft point par confcil que noftrc cœur fou pire, ; Ou qu’il cêffe de foûpircr. B 3 Ce