»8 ASTRE'E, SCENE QUATRIÈME. CELADON, ASTRÉE. Céladon. Héquoy, feule en ces lieux làns fonder à la feite Dont vous ferez tout l’ornement, c eftan Triomphe qui s’apreite Pour les Dieux & pour vous aux yeux de voiîre Amant. On n’entend en tous lieux que des chants d’aile* greffe. Bergères, Bergers touts’empreffe De celebrer cejour charmant. Cependant vous refyez ; d’où vient cette tri- fteffe? A s t r e' E. Berger vousparoiffez aujourd’huy bien paré5 De cet ajustement quels yeux vous feauront gré? * Céladon. Les voftres, maDéeffe. Il a’ell rien en ces lieux , Qui ne s’efforce de vous plaire ; Et c elt pour attirer vos regards précieux Que ces Prez, que ces Bois, & cette onde fi claire Etalent ce qu ils ont de plus délicieux : D Aitre mefme qui nous éclaire Ne fc montre fi beau que pour plaire à vos yeux. A s-