I PROLOGUE. SCENE QUATRIÈME. LE SOLEIL, LES HEURES, La Vi&oire & là Suite. Lf. Soleil. V ictoire, tu le vois .j’accomplis ma promeffe, A fuivre, tes defirs tu vois que je m’empreflc, L’ordre de l’Univers, & d’éternelles loix N’ont point de pouvoir qui m’arrefte, Je vais partir plû toft que j e ne dois, Pour éclairer la première Conquefte Du Fils du plus puilfant des Rois. La V i c t o i r e. Je ne puis te marquer trop de reconnoiffance, Soleil, quand tu répons à mon impatience. Un grand Roy m’a prefcrit de voler en des lieux Oü fon auguftc Fils, d’un courage intrépide, Expofe des jours precieux, Ma courfe n’eft jamais plus prompte & plus ra pide Que quand je fuis les Loix d’un Roy fi glo rieux. Le Soleil. Pendant quelques momens encore Laifions briller l’Aurore, Et j’entre en ma carrière avec la mefineardeur Qui poifede ton cœur. Que] Deftin aujourd’huy commence ! Quelle brillante gloire aujourd’huy prendnaiC~ lance ! Que