TRAGEDIE. SCENE SIXIE'ME. VENUS feule. ncc JL meméprife! è vous qui tant de fois Fûtes les Témoins de ma gloire. Vous voyez un mortel échappera mesloix, Dieux! pourrez-vous le croire? on-Pourray je lefouffrir? ... Non, courons, ven geons-nous, 'if ijc me fuis trop long-temps contrainte en fa pre- Irc. fencc, jue Eclatez, monjufte courroux : Qui peut retenir ma vengeance? Je fuis Déefle, j’aime & moncoeur cftjaloux ! Perdons le cruel qui m’offenfe, Hâtons-nous de nous l’immoler, Allons ... que fais-je?.. où veux-je aller? .. 30-Je fuis Déefle, helas ! en fuis-je moins fcnfible ? Ah! tout cruel qu’il eft, il poiïede mon cœur}. Non , qu’il vive, & qu’il m’aime enfin, s’il eft W- poflible, Que ma feule Rivale éprouve ma fureur} Is, Pour rendre fon fupplice extrême, Rendons fon cœur jaloux} ’ J e le fens trop bien par moy-même, fc-Ce fera luy porter les plus funeftes coups. Fin du fécond AEle. B 4 ACTE.