OPERA. 4.J ACTE SECOND. Le Hheatre reprefente un lieu Solitaire, où F on voit me Foreji épaijfe, £r des Rochers élevez,. SCENE PREMIERE. C l y t i e feule. A H! pour cacher ma honte 8c ma dou leur, Ne fçaurois-je trouver de retraite affez fombre! . Soleil, de mes maux feul auteur, e ' Quoy, ta lumière encor,pour affliger mon coeurj Perce l’épaifTcur de cette ombre ! Non, pour cacher ma honte 8c ma douleur, Je ne fçaurois trouver de retraite allez fombre. Malheureufo Clytie, avec quelle rigueur Tantoft le cruel ta chaflee, Et quel temps il a pris pour déclarer l’horreur , Qulil garde encor pour toy fi vivement tracée ! 1 a ' Dans le temps qu’il paroiit ftnfible aux vœux de tous. Et qu’une autre en reçoit les regards les plus doux. Mais quel nouveau foupçon s’empare de mon ame: Peut-eftre il fent pour Flore une amourcufe flâ- me Ce qu’il a fait vient de le découvrir ; E. Et ces foins de la fecourir Du haut des Cieux il auroit pû les prendre,' Si pour elle l’amour ne l’avoit fait defcendre. Quoy»
