TRAGEDIE. +J D’un frere tant aymé pour jamais vous fepare ? D’un frcre la terreur & l’amour des mortels : Cette iànglante mort, cette affrcufe viétoirc Toujours prefente a ma mémoire A condamné mes yeux à des pleurs éternels. P O L I X E N B. Eit-ce de moy que mon fort doit dépendre? Priam ieul en peut diipofer. A N D R O M A Q_U B. Par ce détour croyez- vous m’abufer ? ■ Non, non, je commence à comprendre Quels font vos fentimens fecrets, Vos yeux timides & diftraits Ne me les font que trop entendre. P O L t X E N E. Que voulez-vous me dire ? & que foupçonnez- vous? An d-r o m a Qju e. Que loin de féconder ma haine Vous verrez fans peine Ce funefte ennemy devenir vôtre époux. Vous voulez jouïr de la gloire De triompher de fa fierté, C’eft une agreable victoire Pour vôtre vanité. P o l i x e N E. Quand i e voy ce Héros digne de mon eftime, Scntirpour moy l’Amour le plus parfait, Eft-ce un grand crime De m’en applaudir en fecret? A N-