TRAGEDIE. n 7 Vient de rendre plus miferablc, Qujl ne fut heureux autrefois. _ A C H l L E. p, L,e fort ne peut changer l’augufte caraélere, Dont les Dieux vous ont revêtu, t w re *P e, S e cn vous, jc plains vôtre vertu, > ü J c fens expirer ma colcre, Je ceflc de haï*- mes plus grands ennemis, <î« e je les vois ou vaincus ou foûmis. ^ A N D It O M A Ç. motj’ay perdu mon époux dans un comba*- fu nefte, ftori v ^ trc valeur me l’a ravy ; ;ut eiMon amour, chez les morts, l’auroit déjà fui- V Y • 'ond*ans les foins que je dois au feul fils qui me refte, 1 Vous le Içavez, Dieux que j’attefte, Au fort de cet enfant, mon fort eft affervy - J e l’ay perdu cet époux que j ’abore, ’ t-t pour comble d’horreur, jefçay qu’il cften- corc E. |5 1 > ^ 1 8 ne ment privé, p ar des ordres cruels un droit que le trépas donne à tous les mor- ^^ouffrez que je le rende aux murs qui l’ont vu naître, ^u’un fuperbe Tombeau faffe du moins con- noître La fplendeur de fonfang, fo n fort & mon a- ullJ mour : iniiCo Servira ce Temple à vôrre#ioire» ntabf t0lrlt ^ aven “* y ver ra quelque jour K plfli re de nos maux & de v être victoire. B 2 Ac H I-