- • - ..7- iw ' — 28 — efperer que tout contentement, aulfi en receurent ils les fruiéts qu’ils efperoient, i’auois l’honneur pour lors d’eflre fon compagnon & d’auoirpart à fes foins., auffi me fift-il la faueur de m’en communiquer fes fentimens, & la bonne volonté qu’il auoit pour le fervice de noftre Seigneur en celle affaire, i’eulfe bien defiré deslors d’eflre de la partie, fi ma bonne vo lonté & mon infuffifance euffent mérité cette grâce, mais il en falloit de meilleurs que moy & capables d’un plus grand fervice, & par ainfi il me fallut auoir patience iufqu’en un autre temps, que Dieu couurit d’un voile mes imperfeélions & furent nommez pour la Million, le R. Pere Denis lamet, pour Commiffaire 12 le || P. lean Dolbeau, pourfuccelfeur en cas de mort, le P. Jofeph leCaron, &le P. F. Pacifique du Pleiïïs, qui furent les quatre premiers Religieux qui pafl'e- rent la mer pour la conuerfion des peuples du Canada. Mais pour ce que la chofe eftoit d’importance & qu’elle ne pouuoit ellre bien faille que par les voyes ordinaires & bien feantes aux Religieux de S. Fran çois, nous eufmes recours à Sa Sainéleté pour en auoir les permiflions neceffaires, lequel agréant noltre zele en efcriuit à fon Nonce relîdant en Cour de France, duquel nofdits Religieux deftinez pour la Million re ceurent avec fa benediétion, une permiffion verbale d’aller dans les terres infidelles & Canadiennes pour trauailler à leur conuerfion, en attendant le Bref que par négligence on ne receut que deux ou trois ans après noftre entrée au Canada comme il fe verra cy après. Guydo Bentivole, par la grâce de Dieu & du S.