leur du don qu’on regarde, mais à l’affeâion du vin cœur d'où il part, mon hijloire mal polie ne || mé ¬ rité pas de vous ejlre offerte n'y qui employé au cune heure de vojlre loijir, la lecture vous en feroit ennuyeufe comme mon Jlile greffier trop importun, mais puis que voflre clemence ne defdaigne perfon- ne pour petit qu’il foit & ne mefprife le donneur pour fon petit don,fuffit que vojlre grandeur luy Jaffe l'honneur de le recevoir auecun doux accueil, & le protégé à l'encontre de tous fes enuieux, & les langues mefdifantes de ceux qui comme des arai- gnes veneneufes tirent du venin de la fleur d’où l'a beille fucce le miel. C'eflla tres-humble priere que ie fais à vojlre excellence qui ejl la fageffe, la bonté & la courtoifie mefme, & tellement accomplie que pour faire un Prince auffi parfait que vous ejles, il faudrait recueillir cefle perfection de plujieurs. Ce font dons que Dieu vous a faits lefquels ie prie fa ix divine || bonté vous accroijlre, & conferuer fes be- nediâions en vojlre Augujle maifon, qui fuis Monfeigneur, A Paris ce i Septembre 1636, ■ Voflre tres-humble & tres-affeétionné feruiteur en I. C. F. Gabriel Sagard Recollect.