n’est pas plus long que dans la race blanche ; le pied présente ce que je nommerai la projec tion complète, ou quart d’opposition du pouce; il est plat, et le pouce prenant. Le Canaque marche droit, la tête haute et portée un peu en arrière, ce qui lui donne une cambrure peut-être légèrement exagérée, mais d’un effet majestueux à l’œil. Ha le pied sûr; habitué dès son enfance à marcher sur les bords des précipices, il ne connaît pas le vertige. Il peut grimper, grâce à son pied presque pre nant, sur les arbres les plus lisses, mais non pas à la manière des blancs. Les mains re tiennent le tronc, tandis que les pieds s’y arc- boutent tout en l’embrassant; il a donc pres que l’air de marcher le long du tronc. Le Ca- naque est fort bon nageur, mais ne nage pas non plus comme les blancs, ni même comme les autres mammifères. Les membres d’un même côté du corps agissent en même temps tout seuls, et chaque côté pousse alternative ment à la progression. Le nageur ne se fatigue presque point, et il ne craint guère, même par de gros-temps, et pour de longues traversées de se confier à la mer. Les deux sexes sont aussi habiles l’un que l’autre à cet exercice. Ils