de mer des exploitations considérables; une des plus importantes était celle qu’avait éta blie M. Paddon dans l’îleNou. Anotre arrivée, le gouverneur lui paya 60,000 francs son île, qui nous était nécessaire pour l’installation des transportés. Les marchandises apportées sont vendues de gré à gré à des entrepositaires qui possèdent des magasins à Nouméa. Il suffit d’entendre citer les noms des principaux : MM. Martinn, Heckinson, Ralph, Gerber, Rolland, pour voir, par leur petit nombre, que le commerce de la France n’est pas jusqu’ici bien large ment représenté dans notre nouvelle colo nie. Les vins et les liqueurs y sont impor tés, tous les trois mois, par les bateaux Balande, de Bordeaux. La bière, boisson com mune et moins coûteuse que le vin, est fabri quée auprès de Nouméa, à l’endroit nommé le Pont des Français. Le chef de cette brasserie a dû s’établir en cet endroit, parce que l’eau, comme on le sait déjà, manque à Nouméa. On ne peut que déplorer les mesures que l’admi nistration coloniale a employées pour remé dier à ce désastreux état de choses. Des entre preneurs anglais avaient proposé, moyen-