58 LA NOUVELLE-CALÉDONIE. grands propriétaires, non sans regretter ici de ne pouvoir en nommer un plus grand nombre, dont l’intelligence et l’activité con courront aussi à assurer un avenir prospère à notre colonie. Quant à la production industrielle, qui, dans la Nouvelle-Calédonie, comme ailleurs, suit nécessairement la production agricole, nous n’aurons que peu de de mots à en dire. Quelques bâtiments anglais continuent à ap porter de Sidney les principaux instruments, outils et ustensiles nécessaires aux besoins de la colonie, et, en même temps, les farines, fécules, huiles et autres denrées alimentaires d’une consommation journalière; la literie, les étoffes d’habillements, les toiles, les perles, les marmites, haches de pacotille et autres objets d’échange qui servent au commerce avec les naturels ; la librairie, les armes, la poudre, les tabacs et les articles de Paris viennent généralement par la même voie. Ces bateaux emportent, comme chargement de retour, de la biche de mer, quelques résines, du riz, du maïs, de la cassonade ou sucre en couffe, du sandal et quelques autres bois d‘ébénisterie. La biche de mer, ou holoturie.