tuant tout ce qu’on rencontrait. Un nouveau poste fut établi à Bondé; une partie de sa gar nison se laissa surprendre par un incendie de hautes herbes allumé par les noirs, et y per dit deux hommes. Enfin, réduits par la mi sère, les malheureux se soumirent; mais ils virent leurs terres confisquées, et le gouver neur établit un troisième poste de cin quante soldats et de soixante forçats à côté de la case de M. Henry. Gondou, comme tou jours, était accusé d’intelligence avec les rebelles de Pouébo. Le commandant du poste de Houagape, las d’attendre des ordres qu’il sollicitait en vain depuis près de deux ans, tomba, une belle nuit, sur le terrible chef, qu’un traître lui avait vendu. A la tête des Tayos-Fusils et de quelques centaines d’Ou- nouas, il le surprit dans une case isolée avec une de ses femmes et deux vieillards. Gondou surpris fut haché sur place, et les Ounouas le mangèrent. Les Poindis, restés seuls, es sayèrent vainement de prolonger la résistance. Leur vengeance ne se manifesta que par quel ques incendies et le meurtre d’un ou deux noirs. Ils furent forcés de se soumettre quel ques jours après, et l’ordre, ainsi rétabli, ne