trouvent les deux passes par où l’on pénètre dans la rade, qui présente sur ses côtés des anses nombreuses, propres à servir d’abri aux navires de faible tonnage. Dans la partie méridionale de la rade, entre la ville et l’extré mité de File Nou, s’ouvre le port avec ses bouées de mouillage pour les bâtiments de la station, ses quais de déchargement, les constructions de la direction. Nouméa contient aujourd’hui environ quatre cents maisons, rappelant, presque toutes, ces bastides, l’orgueil et les délices des Marseillais. Une cinquantaine, tout au plus, méritent véri tablement le nom de maison par leur grandeur relative et la solidité de leur construction. Toutes les autres, faites de matériaux légers, tels que la chaux et le corail, ne se font remar quer que par le caractère d’originalité, dû sur tout aux Verandah qui circulent autour de toutes ces habitations. Deux larges rues, parcourant toute la ville parallèlement à la côte, forment avec trois bou levards, qui les coupent à angle droit, les prin cipales voies de communication. Mais, vu le peu d’intérêt qu’offrent ces questions d’édilité dans une ville naissante, je me contenterai de