chaux hydraulique, qui malheureusement sont rares dans le reste de l’île. On a commencé à les exploiter; mais, malheureusement encore, le prix énorme des frets empêche les habitants de la côte de faire arriver cette chaux jusque chez eux, où elle leur serait pourtant si utile pour l’établissement de canaux, de quais, de ponts, et pour la consolidation de toute bâtisse exposée à la force des courants. Les argiles sont communes, surtout les fines. Nouméa possède maintenant sa brique terie, qui fournit en telle abondance et à si bas prix la brique et les tuiles, que l’on com mence à renoncer aux toits de zinc, plus coû teux et trop chauds pour le climat. Les Cana ques, en employant l’argile dans la fabrication de leurs marmites, nous donnent bien la preuve qu’on pourrait fonder dans l’île des manufactures de poterie. Le kaolin, ou terre à porcelaine, y est également commun. J’ai eu entre les mains des pipes habilement fabri quées par les RR. PP. Maristes, et je puis dire, sans craindre de m’avancer trop, que la finesse remarquable du grain de ces échantil lons semblerait promettre un riche avenii’ à l’industrie céramique en Océanie.