pâturages de la Nouvelle-Calédonie, Tel, après avoir rappelé qu'à l’époque de notre arrivée dans l’île, on n’y voyait que quelques popes et un très-petit nombre de poules, je me conten terai de donner encore des chiffres empruntés aux statistiques officielles de l’année 1869 ? Chevaux 530 Anes. . . , . 47 Bœufs, taureaux et vaches . , 6.662 Béliers, moutons et brebis. . 8.645 Boucs et chèvres 2.481 Porcs . , . , 8.280 Volatiles de basse-cour. . . . 26.115 Quant aux deux derniers chiffres, il ne faut pas oublier qu’ils ne comprennent ni les porcs, ni les poules appartenant aux noirs. Tous les animaux qui figurent dans cette énu mération sont répartis: le gros bétail entre moins de cent propriétaires, et je reste entre quinze cents personnes. Les bœufs prospèrent dans toute l’étendue de l’île ; ils y vivent en plein air et n’ont même pas besoin d’abris, quelle que soit la saison. La seule précaution à prendre pour leur élève, c’est de les entourer d’une barrière pour qu’ils n’aillent pasdévaster les plantations des terres cultivées,