144 LA NOUVELLE-CALÉDONIE. hauteur, usait en peu de temps les pierres au- dessous des cascades. Partant de cette re marque, ils cherchèrent un bioc aussi plat que possible de jade assien et le portèrent au- dessous d’une cascade élevée, en ayant soin de le déposer dans un creux déjà pratiqué parla chute de l’eau, et assez profond pour que le courant ne pût pas le déplacer. L’eau, en tom bant, entraînait du bassin supérieur de la cascade une pluie de sable, qui venait, en même temps qu’elle, frapper la surface de la serpentine, et l’usait peu à peu d’une manière sensible. Les vieux Canaques— car les jeunes, ayant renoncé aux anciennes armes, ne fourniraient aujourd’hui aucun renseignement là-dessus,— nous ont dit qu’il ne fallait pas moins de deux ans pour polir de cette manière une pierre de hache. Au surplus, cette découverte de nos sauvages vient d’être réinventée, dans une partie du monde plus anciennement connue que la Nouvelle' Calédonie, par un savant qui ne s’est pas souvenu cette fois qu’il n’y a rien de neuf que le vieux. On lit dans le Standard du mois d'août 1871 : « Une découverte très-remarquable a été faite