du houp, quelquefois avec dubois de rose, que se fabriquent les casse-tête. Les merveilleux en ornent la poignée avec du tillit, des feuilles de fougère, et, ce qui est le nec plus ultra du luxe, avec des ganses de poil de roussette à gros glands. Ils blanchissent le dessous du champignon, creusé à cet effet de petits sillons, avec delà chaux de corail finement pulvérisée. L’escrime des Canaques estprimitive comme leurs armes; ils portent le coup de tête, font la parade de prime, et reviennent par un demi- moulinet. Ils sont d’une rare gaucherie à pa rer le coup de pointe ; aussi la bayonnette donnait-elle, dans toutes les rencontres, une supériorité marquée aux fusiliers indigènes, qui, pendant quelques mois, avaient étudié d’après les règles le maniement de cette arme. La dureté de la serpentine dut suffire pour donner aux Canaques l’idée d’en faire une arme ; mais cette qualité même devenait un obstacle pour des gens qui n’avaient point à leur disposition l’outillage d’un tailleur de diamants. L’observation, le tâtonnement, peut-être aussi le hasard, leur fit trouver le moyen qui leur manquait. Ils s’aperçurent que l’eau, mêlée de sable, et tombant d’une grande