ployèrent aussi ce moyen pour se débarrasser de sujets qui leur portaient ombrage, ou pour augmenter leur fortune. La mort d’un naturel influent et factieux, dont on s’était défait par le poison ou par le fer, arrivait souvent à pro pos pour imprimer une terreur salutaire et pour faire prendre aux peureux l’habitude de donner au chef leurs richesses, leurs ignames, leurs coraux, sur une simple réquisition. Ne nous arrêtons pas plus longtemps sur cette politique et ces pratiques sanglantes de la tyrannie, dont l’histoire de tous les peuples, pendant leur période féodale et souvent au-delà, ne nous fournirait que de trop nombreux exemples.