apporter leur contingent à l’alimentation des Canaques. Ce sont : Les taros (arum esculentum, deux espèces) ; Le cocotier (trois espèces) ; La canne à sucre (trente-deux espèces) ; La bananier (sept à huit espèces) ; Le mayoré, ou arbre à pain ; Le nani, arbrisseau que les Canaques com parent à notre chou ; Le papayer, le pommier et le prunier sau vages. Onze espèces de bois, entre lesquels nous désignerons comme les plus nourrissants, le jalé, liane, dont la racine est comestible, et un arbre dont on mange l’écorce, l’hibiscus tilia- ceus, déjà signalé par Cook. La banane (musa sapientium, longue verte ; M. regia, Runf, moyenne verte, figue violette, roujoux, banane poteau) est une des nourri tures les plus substantielles des Canaques. Le grand végétal qui la porte est planté entre les ignames; il met deux ans à produire un fruit, qui se mange tantôt mûr et cru, tantôt vert et cuit; il meurt après. Mais déjà, pendant sa vie, ortt surgi de ses racines un ou plusieurs rejetons destinés à le remplacer. On peut donc 6.