Siebenzehntes iBONNEMENT-CONCERT im Saale des Gewandhauses zu Leipzig. Donnerstag, den 11. Februar 1864. 00^0« Erster Theil. Symphonie (Nr. 3, Cmoll) von Louis Spohr. Recitativ und Arie aus »Perseus« von Lully, gesungen von Frau Pauline Viardot- Gar da. J’ai perdu la beaute qui me rendit si vame, Je n’ai plus ces cheveux si beaux Dont autrefois le Dieu des eaux Sentit Her son coeur d’une si douce chaine. Pallas, la barbare Pallas, Fut jalouse de mes appas, Et me rendit affreuse autant que j’etais belle; Mais l’exces etonnant de la difformite Dont me punit sa cruaute, Fera connaitre, en depit d’elle, Quel fut l’exces de ma beaute. Je ne puis trop montrer sa vengeanee cruelle, Ma tete est fiere encor d’avoir pour ornement Des serpents dont le sifilement Excite une frayeur mortelle. Je porte l’epouvante et la mort en tous lieux; Tout se ehange en rocher ä mon aspect horrible; Les traits que Jupiter lance du haut des cieux, N’ont rien de si terrible Qu’un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel, de la terre et de l’onde Du soin de se venger se reposent sur moi! Si je perds la douceur d’etre l’amour du monde, J’ai le plaisir nouveau d’en devenir l’effroi. Concert (Emoll) für das Pianoforte von F. Chopin, vorgetragen von Fräulein Alfonsine von Weiss aus Wien.