Zweites ABOMEMESfT-CONCERT im Saale des Gewandhauses zu Leipzig-, Sonntag-, den 10. October 1841. JErster TheU. Ouvertüre zu Leonore von L. van Beethoven. (C dur, N s III.) Scene und Arie aus der Jüdin von Halevy, gesungen von Herrn Tuyn aus Amsterdam. Recitativ. Va prononcer ma mort, Ma vcngeance est certaine, C’est moi qui pour janiais, Te condamne ä gemir. J’ai fait peser sur toi Mon eternelle haine, Et maintenant je puis mourir. Mais ma fille! oh Rachel! Quelle horrible pensee, Vient dechirer mon coeur! Delire affreux rage insensee Pour me venger, c’est toi Qu’ immole ma fureur! Arie. Rachel quand du seigneur La grace tutelaire, A mes tremblantes mains Confia ton berceau; J’ avais ä ton bonheur Voue ma vie entiere, Et c’est moi Qui te livre au bourreau! Mais j’entends une voix qui me crie: Sauvez moi de la mort qui m’attend! Je suis jeune et je tiens A la vie, Oh mon pere epargnez votre enfant! Rachel quand du seigneur etc. etc. Et d’un mot, arretant la sentence! Je puis te soustraire au trepas. Dieu m’eclaire, Fille chere Prfes d’un pere Viens mourir, Et pardonne Quand il donne La couronne, Du martyr. Vaine crainte, Plus de plainte En mon coeur; Saint delire Qui m’ inspire, Ton empire Est vainqueur! Israel la reclame! C’ est au Dieu de Jacob, Que j’ ai voue son ame! Elle est 4 moi, c’est notre enfant! Et j’irais en tremblent pour eile Prolongeant ses jours d’un instant Lui ravir la vie eternelle, Et le ciel qui l’attend ? Non, non jamais! Dieu m’eclaire, Fille chöre etc. etc.