réjugé I l est rare d’ouvrir un livre ou de lire un article détaché traitant du procédé au charbon sans y trouver quelque phrase qui signale, soit brièvement, soit en insistant, les difficultés du double transfert. J’avoue que j’ai beau chercher, je ne puis arriver à trouver les diffi cultés si sérieuses que tant de gens rencontrent dans cette opération, qui me paraît, après une certaine expérience, beaucoup plus simple qu’on ne veut bien le dire. Les praticiens rompus au séchage des papiers au citrate sur ébonite, tôle, verre ou glace cirée, savent déjà comment on retire de ces divers substratum une couche gélatinée ; eh bien ! une fois cette expé rience acquise, il ne s’agit que de l’appliquer au dépouillement d’une épreuve au charbon ; rien de bien difficile ni de bien malin, à mon avis ; l’opération n’est pas identiquement la même, mais les éléments qui en forment le principe sont bien de même nature. En effet, dans l’émaillage d’un papier citrate, c’est l’épreuve ter minée qui est appliquée sur le support provisoire, ébonite, tôle ou verre ciré ; dans le charbon, c’est l’épreuve à son début que l’on applique sur la surface enduite d’un isolant, le même. Dès que pour le citrate le papier est devenu sec, il n’y a plus qu’à le séparer de son support provisoire, ce qui se fait presque sans y toucher. Dans le charbon il en est sensiblement de même, puisque c’est toujours une épreuve gélatinée qui est déposée sur un support ciré ; la seule différence consiste en ce que l’épreuve déposée sur ce support ciré n’y adhère pas définitivement, et que pour la conserver il faut la doubler ;