lia Nouvelle École de Photographie ET L’ÉPREUVE ORIGINALE -mous avons, l’année dernière, indiqué en quelques lignes l'évo- —6 lution qui tend à donner à l’épreuve positive une importance particulière et un caractère spécial. Parmi les amateurs qui envoient des épreuves aux Expositions pho tographiques des grandes capitales, le plus grand nombre semblent adhérer, avec empressement, aux desiderata exprimés, il y a quelques années, par une demi-douzaine d’amateurs photographes de différentes nationalités, dont, il faut le dire avec franchise et sans parti pris de chauvinisme, l’inspiration est venue ou plutôt a été exaltée par les épreuves de MM. Demachy et Puyo, exposées au Salon du Photo- Club de Paris. Actuellement, ouvertement, on parle de la nouvelle École, et nous pouvons dire qu’elle s’impose par ses mérites : la modestie et Je talent artistique de ceux que l’on doit regarder, à juste titre, comme les pionniers de son institution. Avec beaucoup d’esprit, de logique et de modération dans leurs arguments, M. Demachy, M. Puyo, etc., définissent leur conception, leurs tendances, leur but. M. Demachy. — « Le procédé nouveau tente de produire un sen timent en suggérant une idée... » — « Les visiteurs de nos Exposi tions doivent bien savoir d’avance que les exposants n’ont qu’une seule idée : l’effet à obtenir... » M. Puyo. — « Est-il indispensable d’affirmer que nos images ne prétendent nullement au titre de modèles et qu’elles bornent leur ambition à amuser un instant les yeux? » — «... On rencontrera sur
