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— 425 — dîne et autres papiers brillants. — Le nouveau bain qui a été composé, si je ne me trompe, par feu le D‘ Liesegang, sera fort apprécié des amateurs, car il donne un ton chaud bien agréable à l’œil. Avant de s’en servir, on le dilue avec quinze et même vingt volumes d’eau et l’on y plonge les épreuves, préalablement lavées, pendant cinq mi nutes. Au bout de ce temps, on lave sommairement et on fixe dans un bain d'hypo à 10 degrés. La même maison Liesegang annonce sous le nom de Arislogène un révélateur spécial pour les papiers qui por tent son nom, et qui permettent de réduire grandement la durée du tirage au châssis-presse. Il suffit que le contour de l’image apparaisse sur le positif, pour que l’aristogène, parachève l’opération. L’avantage du procédé est évident, car il permet de développer en pleine lumière. Protection illusoire de la photographie. — La Société Photographique de Vienne a été saisie d’une réclamation émanant d’un collaborateur de la maison Niggl, de Gôrz, lequel se plaint d’un fort mauvais procédé dont un photographe de Nuremberg a usé en s’appropriant les vues prises à Gôrz par M. Niggl, pour les reproduire en autotypie et les vendre sous forme de cartes postales. L’avocat de la Société, Me Kraus, qui est un spécialiste en matière de propriété artistique, répond qu’il n’y a rien à faire, car la loi alle mande, qui ne protège point les œuvres des étrangers, ne peut être invoquée pour sauvegarder les intérêts des originaux, créés par un photographe autrichien en Autriche. Il n’y a qu’à se résigner. Photographie militaire. — M. Knapp, l’éditeur bien connu de Halle, qui publie une encyclopédie photographique fort appréciée, annonce un ouvrage écrit par un officier allemand, M. Kisling, et qui parait sous ce titre : VApplication de la Photographie aux besoins mili taires. Tout ce qui a rapport à l’intervention de l’objectif y est traité. M. Kisling parle de la reproduction des cartes, de la photogrammé- trie, de la photographie aérostatique, du cerf-volant, des clichés pris d’un projectile traversant l’air, de mines au moment de l’explo sion, etc. L’auteur, dans sa notice historique, assure que le premier essai de photographie militaire date de la guerre de Crimée (185 3), et que la première tentative de photographie aérostatique a été faite en Amérique durant la guerre de sécession, en 1862. M. Kisling mentionne aussi les levés photogrammétriques peu satisfaisants qui auraient été faits, du côté des Allemands, pendant la guerre de 1870- 1871. F. S1LAS.