De la Réduction des négatifs ‘ANS une de leurs communications, MM. Hurter et Driffield ont eU— prétendu que la réduction des négatifs avait pour résultat de modifier les divers rapports de densité. Autant qu'il nous en souvient, le seul réducteur envisagé était celui de Farmer, consistant en une solution d’hyposulfite de soude et de ferricyanure de potassium. Ce réducteur modifie, sans aucun doute, les rapports de densité et détruit souvent la vérité du ton; mais, dans bien des cas cette altération peut être avantageuse. Nous ne voulons pas dire par là que ce procédé permette d’obtenir un négatif parfait, mais il peut conduire à un résultat final quelquefois meilleur que si la réduction n’avait pas été employée. Les négatifs trop denses, ou, pour être plus exact, ceux qui pré sentent des oppositions trop violentes, peuvent se diviser en trois catégories distinctes, demandant chacune un traitement différent. Nous avons d’abord le négatif dur, sous-exposé, dans lequel les détails manquent dans les ombres et dont les grandes lumières sont trop opaques. En second lieu, le négatif qui a reçu une exposition exacte, mais dont le développement a été poussé trop loin. De petites portions des ombres restent transparentes et la gradation est exacte, mais sur une échelle trop grande, de sorte qu’au tirage on devra pousser les ombres et les demi-teintes au delà du temps nécessaire, avant que les grandes lumières soient à leur valeur; ou bien il faudra sacrifier les grandes lumières entièrement et les demi-teintes en partie pour obtenir les ombres ; ou bien encore, pour avoir des demi-teintes, on devra sacri fier à la fois les grandes lumières et les ombres. La troisième catégorie comprend les négatifs légèrement sur-exposés