LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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Aussi avons-nous pris l’habitude de désigner la rapidité d’un objectif par cette fraction f/n, et l’on ne peut que s’en féliciter. Cepen dant, pour déterminer cette fraction f/n par les moyens ordinaires, il est nécessaire de connaître tout d’abord la distance focale, puis le diamètre de l’ouverture utile de l’objectif et de diviser l’une par l’autre. La mesure de l’ouverture utile est une opération qui, sans être en principe très compliquée, n’est pas cependant tout à fait simple. Il faut se rappeler que l’ouverture utile est définie par le diamètre du plus grand faisceau de rayons parallèles qui puisse passer à travers la lentille et le diaphragme. Si le diaphragme est situé en dehors de l’objectif, en avant par exemple d’un objectif simple, il nous suffit de mesurer avec soin son diamètre, et de diviser ensuite, par le nombre trouvé, le nombre qui mesure la distance focale principale. Mais pour les objectifs composés dans lesquels le diaphragme se trouve situé entre les lentilles, il n’en est plus de même, car alors, le faisceau lumineux subissant une convergence avant d’arriver au diaphragme, le faisceau parallèle qui tombe sur la lentille est plus large que le diaphragme. La méthode ordinaire pour mesurer le dia mètre de l’ouverture utile consiste à mettre au point un objet très éloigné ; on enlève alors le verre dépoli et on le remplace par une feuille opaque (métal ou carton) percée en son centre d’un tout petit trou. Contre la feuille on place une lampe dont la lumière, passant à travers le trou et pénétrant dans l’objectif par l’arrière, ressort en avant sous la forme d’un faisceau de rayons parallèles. En interposant un verre dépoli sur le parcours de l’objectif, on obtient un cercle lumineux correspondant à l’ouverture utile et dont il suffit de mesurer le diamètre. Dans une des dernières séances de YOptical Society, le Dr Drysdale a fait remarquer que, puisque l’ouverture utile d’un diaphragme est réellement définie par l’angle du cône suivant lequel les rayons lumi neux convergent sur la plaque, il s’ensuit que le rapport du diamètre de la section droite de ce cône à sa distance au sommet est toujours le même, quelle que soit cette distance, et égal au rapport du dia mètre de l’ouverture utile à la distance focale. On peut donc déter miner ce rapport sans aucun écran spécial et sans connaître ni la dis tance focale ni le diamètre de l’ouverture utile. Il suffit de mettre au point exactement sur le verre dépoli un point lumineux éloigné et de déplacer ensuite le verre dépoli jusqu’à ce que le cercle de diffusion de l’image de ce point ait atteint un certain dia mètre que l’on mesure exactement, i centimètre par exemple. La mesure du déplacement du verre dépoli donne tout de suite, sans aucun calcul, le numérotage du diaphragme. Par exemple, si l’on