LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 394 Dans le développement d’un cliché trois cas sont possibles : I° le, négatif est bien développé ; 2° le négatif est trop développé ; 5° le négatif n’est pas assez développé. Si nous photographions la figure i et que nous obtenions un cliché comme l’indiquent les figures 2 et 3, le résultat sera bon, nous aurons alors un bon cliché ; la case noire de la figure t (n° i) n’est repré sentée par aucun dépôt d’argent sur les figures 2 et 3 ainsi qu’il con vient ; la case suivante (n° 2) par un dépôt de faible épaisseur sur la figure 2 et, par conséquent, teinte très faible comme la présente la figure 3 ; la case qui suit (n° 3) par un dépôt de plus forte épaisseur sur la figure 2 et, par conséquent, teinte plus prononcée comme la présente la figure 3, et ainsi de suite jusqu’à la dernière case, qui est blanche sur la figure 1, que traduit par un abondant dépôt d’argent en épaisseur la figure 2 et par une opacité complète la figure 3. Supposons que le cliché, au lieu d’être convenablement développé, le soit trop, la figure 2 devra être traduite : 12 3 12 3 Fi^. 4 Fi g- 5 Nous remarquerons que les figures 4 et 5 n’ont plus que trois intensités; la transparence absolue n’existe plus, les demi-teintes sont très denses et les plus fortes se confondent avec le noir intense. La copie d’un cliché semblable sur un papier sensible quelconque ne sera pas, ne peut pas être la reproduction fidèle de l’original : un cliché trop développé sera forcément un mauvais cliché. Ceci nous amène à dire que dans tout sujet en relief où les demi- teintes sont variées à l’infini en tant qu'intensité, si l’on prolonge inutilement le développement d’un cliché de manière que les teintes légères se confondent avec les noirs, sous prétexte que l’on ne doit arrêter les effets du développement que lorsque les « grands noirs » ont traversé complètement la couche sensible, on détruit nécessai rement toutes relations, toutes proportions entre les tons, et nous ne sommes plus en présence de l’expression de la vérité pure, de la copie exacte du sujet photographié, et, dans l’exemple ci-dessus du cliché, figure 5, l’impression donnerait trois intensités au lieu de cinq et la pellicule examinée en coupe au microscope, de ce même cliché, présenterait de l’argent réduit où il n’en faudrait pas (épaisseur n° 1) et trop d’argent réduit où il en faudrait peu ; résultat : cliché voilé sans transparence et noirs trop opaques.