LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 3 3 5 — de l’iodure mercurique formé; j’ai constaté que la substitution d’une telle solution au bain de chlorure ou de bromure mercurique pouvait présenter certains avantages pour le traitement des diapositives ; l’image blanchie dans ce bain, rincée et plongée dans une solution de sulfite de sodium, acquiert, en effet, suivant la durée d’immersion dans ce dernier bain, une gamme assez étendue de tons chauds agréables. On peut, il est vrai, obtenir un ton brun en limitant l’immersion dans le bain de sulfite de l’image blanchie au chlorure mercurique, mais la nuance obtenue est moins agréable et la surveillance de l’opération est plus difficile, ce ton virant au noir en quelques se condes. Pratique de l’opération. — Dans 950 centimètres cubes d’une solu tion à 5 0/0 de chlorure mercurique, verser doucement et sans cesser d’agiter 50 centimètres cubes d’une solution à 5 0/0 d’iodure de potassium; au cas où, par un mélange trop brusque de ces liquides, on constaterait l’apparition d’un léger trouble rougeâtre, tiédir le mélange et le laisser refroidir. L’image photographique développée, soigneusement fixée et lavée, blanchit et s’arrête à une nuance jaune verdâtre, très claire par réflexion, rouge orangé par transparence (1); laver à plusieurs eaux; l’image blanchirait complètement en cas de lavage prolongé, et l’ob tention d’un ton chaud serait alors moins facile. L’image blanchie et rincée, plongée dans une solution à environ 10 0/0 de sulfite de sodium cristallisé, passe par toute une série de tons chauds et ne gagne le noir qu’après environ une heure d’immer sion. Un lavage rapide arrête l’image au ton préféré, qui ne se modifie pas sensiblement au séchage. Des images ainsi traitées depuis plusieurs mois et exposées depuis cette époque en pleine lumière n’ont subi aucune variation ; nous avons donc tout lieu de croire à la stabilité de la nuance, la stabilité de l’image elle-même ne pouvant être mise en doute dans ces con ditions (2). L.-P. Clerc. (Bulletin de la Société Française de Photographie.) (1) Bien avant sa limite d’emploi comme renforçateur, la solution mercurique cesse d’Être utilisable pour l’usage particulier que nous avons en vue par suite de son épuisement en iodure; on peut lui faire une nouvelle addition d’iodure de po tassium en quantité moindre, ou l’employer telle quelle au renforcement des négatifs. (2) Je ferai remarquer en terminant que l’immersion d'une image, blanchie au chlorure mercurique, dans une solution étendue d’iodure de potassium, indiquée dans quelques formulaires comme formant une image rouge d’iodure mercurique, ne conduit qu’à une nuance brun marron, d’ailleurs très acceptable.