LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 325 — tons (violacé gris avec le bromure, brun rougeâtre avec l’iodure) que l’on ne recherche généralement pas. Le bain ainsi obtenu présente un défaut capital. Il se colore très rapidement et tend à déposer une matière jaune qui s’attache aux papiers et en compromet la fraîcheur. Cette tendance augmente si l’on additionne le bain d’un sel à réaction alcaline. Elle disparaît complètement, au contraire, si l’on y introduit une quantité très minime d’un acide organique. J’ai d’abord employé l’acide acétique. Les résultats étaient bons, mais le lendemain de sa préparation le bain se troublait et déposait un précipité blanc, trop peu abondant d’ailleurs pour pouvoir être facile ment recueilli, et qui ne semblait pas avoir tendance à augmenter les jours suivants. J’ai essayé, en opérant sur une solution dix fois plus concentrée que le bain de virage, d’obtenir une quantité appréciable de ce pro duit insoluble, afin de vérifier s’il était constitué par un composé renfermant de l’or. Le précipité ne s’est plus présenté qu’au bout de quatre ou cinq fois plus de temps. Au lieu d’une poudre blanche, il a formé un dépôt opalin, adhérant fortement aux parois du flacon. Après l’avoir abondamment lavé, je l’ai arrosé de quelques gouttes d’eau régale et ai chauffé au bain-marie. A la longue, il s’est détaché puis détruit. L’eau régale, évaporée à une douce température, a laissé un résidu qui, repris par un peu d’eau, m’a donné les réactions carac téristiques des sels auriques. En substituant d’autres acides organiques à l’acide acétique, j’ai obtenu des précipités d’aspect analogue chaque fois que j’ai agi sur des bains préparés à ce degré de concentration. Mais les bains de virage proprement dits (obtenus en n’employant pas plus de 08,50 de chlorure d’or par litre) se sont mieux comportés quand ils conte naient de l’acide tartrique. Il n’y a pas à craindre que la présence de cet acide, doué d’un pouvoir réducteur, entraîne des précipitations d’or métallique. Le bain à la sulfo-urée contient l’or, en effet, sous forme de composé doué d’une stabilité que l’on ne retrouve pas dans les combinaisons usuelles de ce métal. Il n’est pas mis en liberté si l’on ajoute au bain soit du sulfate ferreux, soit de l’acide oxalique. Le bain dont je fais usage est préparé de la manière suivante : Solution à a o/o de sulfo-urée 40 cc. » Acide tartrique o gr. 5o Solution à 1 0/0 de chlorure d’or brun ... 50 cc. » Sel marin 20 gr. » Eau, quantité suffisante pour 1 litre à 2 litres, selon le plus ou moins de facilité avec laquelle virent les pa piers employés.