LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 303 — activer le dépouillement en portant la température de l’eau à 45° et même à 50° c. Ce mode opératoire n’est pas sans danger. Tl peut amener des réticulations. Nous croyons préférable de garder la tem pérature à 40° c., 45° au plus et d’additionner l’eau d’un carbonate d’alcalin ou de sulfite de soude (i à 2 grammes pour un litre d’eau). L’exposition a été trop courte, l’image se dépouille bien, mais manque de vigueur et de franchise. On alune l’épreuve terminée en la lavant d’abord quelques instants sous un robinet d’eau froide et en l’immergeant pendant dix minutes dans une solution d’alun de potasse à 8 o/o. On rince de nouveau et l’on met à sécher. Double transfert. — Si l’épreuve précédente est destinée à un double transfert, pour avoir l’image dans son vrai sens, il n’est pas de pre mière nécessité quelle soit alunée. Une fois sèche, on la remouille pour la rendre plane, et on mouille en même temps, pour obtenir le même résultat, une feuille de papier, dit double transfert, jusqu’à par fait ramollissement. On applique les deux feuilles l’une contre l'autre, gélatine contre image. On fait adhérer à la raclette, l’on encre et l’on met à sécher comme précédemment on l’a fait pour le simple transfert. Quelques heures après on découpera les bords, et vous enlèverez le papier simple transfert, qui laissera son image intacte et dans son vrai sens sur le papier double transfert. Le double transfert peut s’opérer sans le secours du papier simple transfert qui donne toujours des épreuves mates. On lui substitue alors une feuille de verre qui donne des épreuves mates ou brillantes, sui vant que l’on emploie un verre poli ou un verre douci. Dans ce cas, le verre est ciré, comme si on voulait y faire sécher des épreuves sur papier aristo-typique, soit avec une solution de cire blanche dans la benzine, soit avec la cérésine. Les autres opérations sont identiquement les mêmes qu’avec le papier à simple transfert. TOURS DE MAINS ET INSUCCÈS Sensibilisations. — Pour faciliter la pénétration du bichromate de potasse dans la couche de gélatine colorée, on peut ajouter au bain un peu de carbonate d’ammoniaque (1,5 0/0). Réticulations. — Si, durant les grandes chaleurs, elles se produisent au cours du séchage, on peut les éviter généralement en ajoutant au bain de sensibilisation quelques gouttes d’une solution de bichlorure de mercure à 5 0/0.