LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 299 — pièce complètement obscure, ou éclairée par une lumière rouge ou jaune très foncé. Le séchage est l’opération la plus délicate du procédé. Il doit s’effec tuer ni trop vite ni trop lentement. L’espace moyen d'une nuit est généralement suffisant. Un séchage trop lent amènerait le coulage de la gélatine; un séchage trop rapide sa réticulation. CONSERVATION En principe, le papier ainsi sensibilisé ne se conserve pas. La géla tine s’insolubilise d’elle-même dans l’obscurité peu à peu et assez rapidement. Au bout de six ou huit jours, il est à peu près hors de service. Mieux vaut donc sensibiliser la veille le papier dont on a besoin le lendemain. On peut cependant user de ce phénomène de transformation dans la sensibilité pour tirer parti de certains négatifs. Ceux qui sont très faibles donneront bien avec un papier sensibilisé la veille ; ceux qui sont très durs donneront mieux avec un papier sensibilise depuis deux ou trois jours. LES TRANSFERTS Le papier au charbon, c’est-à-dire le papier supportant la couche de gélatine colorée par une poudre indélébile, n’est pas celui qui portera finalement l’image. Il ne constitue, en réalité, qu’un véhicule provi soire. Cela provient de ce que, pendant l’insolation, l’image ne se trouve imprimée qu’à la surface, que cette surface devient insoluble et que pour développer, ou mieux pour dépouiller l’image, il faut l’attaquer par le dos. La couche de gélatine colorée doit donc être reportée, après insola tion, sur un papier gélatiné, dit simple transfert, auquel elle adhère fortement. Dans ce cas, l’image se trouve forcément retournée, comme l’est l’image d’un objet renvoyée par une glace. Pour l’obtenir dans son vrai sens, il ne faut employer, comme pho totype négatif, que des pellicules ou pelliculer les phototypes sur verre. On procède alors à l’insolation, en mettant le dos de la pellicule en contact avec la gélatine colorée. Si l’on veut, sans pellicule ou sans pelliculage, obtenir une image finale dans son vrai sens, il faut se soumettre à deux opérations : i° transporter provisoirement l’image pour le dépouillement sur un verre ciré ou sur le papier à simple transfert; 2° le transporter à nouveau, après dépouillement complet, sur le papier dit à double transfert.