LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 295 — et augmenter le volume inutilement ? La douzaine suffit amplement. On n’a guère besoin d’en avoir davantage dans une excursion et il y a lieu de réagir contre l’inconvénient des appareils à main qui pous sent trop à la consommation. Il ne faut pas photographier n’importe quoi ; il est plus sage de choisir des sujets qui en vaillent la peine. La qualité est préférable à la quantité des clichés. D’ailleurs, pour les cas exceptionnels, on peut avoir un magasin de rechange. J’aimerais mieux pour ma part des magasins de six plaques. Les appareils stéréoscopiques sont toujours en vogue et l’on se préoccupe de les rendre plus portatifs. On paraît avoir compris que les formats 9X18 et 816 ne sont pas maniables et ne conviennent qu’aux chambres sur pied. Tous les fabricants, en ce moment, font des modèles 6X13, avec décentrement bien entendu, les uns employant deux plaques sépa rées 6X6 1/2, les autres prenant les épreuves jumelles sur la même plaque 6X13. Ces divers modèles sont assez bien conçus, quoique encore un peu compliqués. Je préfère ceux qui ont le magasin mobile, ce qui permet l’adaptation de la glace dépolie pour la mise au point, quand on fait de la pose. La visée s’effectue toujours à la hauteur de l’œil, ce qui est évidemment la meilleure manière d’opérer. Je critique certains viseurs qui sont trop réduits et souvent ne correspondent pas exactement à l’image produite sur le cliché. On continue de plus en plus à user du format 45 X 107 qui a été créé et vulgarisé par le vérascope. On trouve partout ces petites plaques stéréoscopiques qui sont si commodes et donnent, malgré leur exiguïté, de fort jolies épreuves. Le vérascope a été imité, et il y a aujourd’hui un grand nombre d’appareils similaires pour le calibre 45 X 107. Les imitateurs ont eu raison d’adopter le viseur clair avec œilleton, mais ils commettent une faute grave en employant un verre minuscule n’ayant guère que un centimètre carré et avec lequel on ne distingue pas grand’chose. Il serait si facile de mettre un viseur ayant 45 X45, c’est-à-dire la dimension exacte de l’image. Tous ceux qui ont copié le vérascope n’ont pas manqué de repro duire ses défauts ou plutôt son seul défaut : ce qui manque à cet appareil si ingénieux c’est le décentrement. On s’étonne que son inventeur, si intelligent et si habile, n’ait pas encore songé à cette petite addition indispensable. Quand le vérascope sera muni du décentrement, ce sera un instrument absolument parfait en son genre. Je terminerai cette courte revue critique par un regret. On constate, avec peine, qu’on n’a pas encore trouvé le véritable appareil de voyage. J’ai déjà eu l’occasion de traiter, dans ce journal, cette ques tion de l’outillage du voyageur, question qui se rattache au chapitre