LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
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— 294 — Passons tout de suite à l’outillage qui s’adresse aux amateurs sérieux. Nous sommes en présence de deux formes differentes : le genre jumelle et le genre folding. Ce sont les photo-jumelles qui ont la faveur du public, en raison des avantages du foyer fixe et du fonc tionnement rapide. C’est le type qu’on s’est efforcé de perfectionner dans ces derniers temps. Après de longs tâtonnements, malgré des résistances routinières, les constructeurs se sont enfin décidés à réaliser le décentrement de l’objectif et du viseur. Ceux qui persistent à omettre ce dispositif essentiel font une grave erreur. Tout appareil à main, dépourvu de décentrement, est incomplet et ne peut être utilisé dans beaucoup de cas intéressants, notamment en voyage. Le décentrement était un pro grès nécessaire et c’est aujourd’hui la condition indispensable exigée par tous les photographes. La critique du format 9X12 s’applique aux photo-jumelles. Aussi commence-t-on à adopter franchement le calibre 8X9 qui convient si largement pour les projections. On devrait, à mon avis, faire plus petit, mais je ne veux pas insister sur ce point. Tout en louant les fabricants qui construisent le 8X9, nous nous permettrons de leur adresser quelques observations sur certaines défectuosités qu’ils devront corriger. Ce qui frappe d’abord, c’est la recherche de la complication et des organismes trop savants. Un appareil à main, qui doit fonc tionner en plein air, rapidement, ne saurait avoir les rouages délicats des instruments de précision qui figurent dans les vitrines des labora toires. Sous prétexte de précision, on accumule les mécanismes, les graduations et les difficultés, si bien que pour photographier un arbre, au cours d’une promenade, il faut des calculs profonds et des efforts intellectuels incompatibles avec la pratique d’un art d’agrément. Si l’on ajoute les préoccupations de la table des temps de pose, on voit qu’on serait bientôt amené à se munir d’une table de logarithmes, ce qui constituerait une addition abusive de poids mort. Les obturateurs et les magasins d’escamotage deviennent de vraies pièces d’horlogerie auxquelles on ne touche qu’avec les plus grandes précautions et que le moindre accroc met hors d’usage. Sans compter que tout ce luxe de perfectionnements fait monter le prix d’achat à un taux ridiculement élevé. Il y a aussi une tendance fâcheuse à emmagasiner trop de plaques à la fois. Pour viser un paysage, pour chaque cliché, on soulève à la hauteur de l’œil tout le paquet de plaques, ce qui est déjà illogique. Songe-t-on à ces kilogrammes qui se transforment en kilogrammètres superflus ? C’est ainsi qu’un constructeur fort distingué a gâté sa nou velle jumelle 8X9 en y mettant dix-huit plaques. Pourquoi alourdir