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émis en A (fig. e) est reçu par un condensateur B qui le transmet en faisceau convergent par l’ouverture C du Taxiphote. Après avoir traversé l’épreuve photo graphique D, il est recueilli par l’objectif F, d’où il se dirige sur l’écran où l’on veut projeter l’image photographique en s’y agrandissant d’autant plus que cet écran se trouve à une distance plus considérable : à 5 mètres de distance on obtient une image lumineuse d’une net ¬ teté parfaite de 2 mètres de côté; à i o mètres on aurait une pro jection de 4 mètres de côté, per mettant de voir les grands ani maux, tels que les éléphants, en grandeur naturelle. Si l’on veut faire de la projec tion, il faut placer les clichés renversés le ciel en bas, à cause du redressement de la lentille F ; si au contraire on veut employer l’appareil comme stéréoscope pour y regarder des photogra phies, il faut les placer dans leur sens normal. Cette modification s’opère très facilement au moyen d’une boîte à rainures dans laquelle on place vingt-cinq cli chés positifs sur verre, format du vérascope, en appliquant sur cette boîte une autre boîte vide, et en renversant le tout (Jig. 3) les vingt-cinq clichés de la première passent dans la deuxième, mais complètement renversés. A l’intérieur du Taxiphote se trou vent trois tiroirs contenant chacun quatre boîtes de vingt-cinq clichés, soit en tout trois cents clichés positifs sur verre, ce qui permet de charmer une famille ou un auditoire durant toute une grande soirée, et cela sans avoir besoin d’aide car l’ap pareil se manœuvre avec la plus grande facilité. Il suffit d’appuyer sur un levier figuré en MN (fig. 2) pour amener dans le rayon lumineux et par conséquent pro jeter la photographie renfermée dans la boite à clichés E E’ que nous venons de décrire. A côté de ce levier se trouve un cercle portant vingt-cinq numéros et au centre duquel se meut une aiguille H. Chacun de ces numéros correspond à une des vingt-cinq plaques de la série en projection, de sorte que si, pour une raison quelconque, on veut passer de la plaque numéro 1 à la plaque numéro 12, par exemple, sans passer par les intermédiaires, il suffit de mettre l'aiguille de ce cadran sur le numéro 1 d’abord, puis sur le numéro 12; de même si l'on veut revenir plus tard à l'une des vues précédemment projetées, il suffira de mettre l’aiguille sur le numéro d’ordre de cette plaque. 11 en résulte que le professeur, le conférencier qui ont devant eux la liste de leurs vues à projeter avec leurs numéros d’ordre, peuvent à chaque instant de la soirée et sans aucune recherche trouver immédiatement le cliché dont ils ont besoin pour le présenter à leurs auditeurs. Cela avec une économie de temps et de peine qui mérite considération, et nous ne doutons pas que cet appareil si pratique, si commode, si indispensable à tous les conférenciers qui emploient les projections ne se propage rapidement, notamment dans tous les centres d’instruction publique où son emploi rendra de si grands services. Disons enfin, en terminant, que le Taxiphote peut servir également à faire des agrandissements aussi considérables qu’on le désire. Dans ce cas, au lieu d’images positives sur verre, on prend les clichés négatifs avec lesquels on a obtenu ces positifs.