LDP: Historische Bestände der Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig
Bemerkung
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Si la bouillie est trop épaisse elle masquera les détails des sujets à photographier; si elle est trop claire, la « mixture » ne couvrira pas ou ne couvrira qu’irrégulièrement ; s’il y a trop d’albumine dans l’eau, le maquillage résistera davantage à la pluie d’eau et la dessic cation sera trop lente ; s’il n’y a pas assez d’albumine, la couche est tellement fragile et peu adhérente que le moindre frottement « déma quille ». La bouillie sera plutôt épaisse que claire, et la brosse n’en prendra pas trop afin de ne pas boucher les détails. On photographie sur un fond blanc, bien éclairé, après avoir disposé des écrans réflecteurs (papier blanc tendu sur châssis) de manière qu’aucune partie de l’objet à reproduire ne soit trop sombre. Maintenant, et le cas se présente, il se peut que le fabricant confie au photographe des objets véritablement artistiques, de valeur, en lui interdisant d’une façon absolue le maquillage; souvent on passe outre parce que l’on est certain que le travail sera refusé s’il est exécuté sans maquillage, mais s’il y a impossibilité de tourner la difficulté, de ne pas se conformer aux volontés du client qui a parfaitement le droit indiscutable de les imposer, alors c’est à un autre genre de maqui- lage que l’on s’adresse, et celui-ci consiste à enduire les pièces de cire en dissolution dans de l’essence de térébenthine, — à saturation. Par ce moyen les éclats trop lumineux des bronzes sont considé rablement atténués, et l’enlevage de la cire, après l’opération photo graphique, se fait à la brosse dure copieusement arrosée d’essence et l’on essuie finalement avec un chiffon. Ce nettoyage, je le dis en passant, est à recommander pour les bronzes patinés que l’on pos sède chez soi. Les professionnels emploient ce maquillage quand ils ne peuvent faire autrement parce qu’il est trop cher et surtout parce qu’il contrarie leurs habitudes. A présent, amis lecteurs, si vous ne voyez pas d’inconvénients à ce que je conserve mes excellentes relations avec les photographes indus triels, et que vous vouliez les « épater » en leur faisant savoir que vous connaissez la formule de leur maquillage, ne dites pas surtout que c’est de moi que vous la tenez. E. Forestier.